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JACKSONVILLE, 1996. La tête dans les nuages, j'ouvrais les yeux péniblement. Je n'avais aucune notion de l'heure qu'il pouvait être, mais la pénombre de la nuit plongeait encore ma chambre dans le noir. Une folle envie d'uriner m'avait sorti de mon, pourtant très profond, sommeil. Je marchais à pas de loup en direction de la salle de bain. Sur mon chemin, je percutais quelqu'un et relevais les yeux vers mon père qui semblait tourmenté par ma présence. Au bout de ses bras, il tenait deux valises bien plus grandes que moi. Papa, pourquoi tu es réveillé, tu t'en vas encore pour aider les gens ? Mon père était un médecin de renom, il représentait à lui seul mon archétype du héros. Oui ma chérie, on m'a appelé pour une urgence à une centaine de kilomètres de la maison, je serais de retour bientôt, promis. Je fis la moue, tentant de cacher au mieux ma tristesse. Je n'aimais pas l'idée que mon père doive sans cesse aider des confrères lors de diagnostiques périlleux. J'aurais préféré qu'il reste auprès de moi, auprès de nous. J'hochais donc simplement de la tête, tandis qu'il déposait un baiser sur mon front. Il sorti de sa poche une enveloppe blanche qu'il déposa dans ma main. Tu donneras ça à maman demain, d'accord ? Toujours à moitié endormie, je répétais les mots demain et d'accord plusieurs fois afin de les encrer dans ma mémoire. Mon père m'ébouriffa doucement les cheveux avant de s'en aller sans dire un mot de plus. Inconsciente des évènements qui étaient en train de se produire, je marchais tranquillement jusqu'aux toilettes afin de faire ma petite affaire, puis je retournais dans mon lit retrouver les bras de Morphée. Le lendemain, comme convenu, je donnais à ma mère la fameuse enveloppe qui était entrée en ma possession durant la nuit. Curieuse de savoir ce qu'elle contenait, je regardais avec impatience, ma mère lire avec émotion la lettre qu'elle contenait. Lorsqu'elle éclata en sanglot, je ne compris pas tout de suite qu'il était arrivé quelque chose de grave. Je tournais donc la tête vers mon grand-frère, qui avait d'ores et déjà pris notre mère dans ses bras. Il jeta un coup d'oeil à la dite lettre et compris ce qui s'était produit. Je me retrouvais donc perdue face à ma mère anéantie. Je ne savais pas pourquoi, mais les larmes me montèrent aux yeux. Je n'avais aucune idée des raisons qui la faisaient pleurer, mais il me semblait que je me devais, moi aussi, de verser des larmes. Au bout de quelques minutes, qui me parurent bien trop longues, mon frère m'entraîna à l'extérieur.

JACKSONVILLE, 2007. Nous avons gardé le pire pour la fin. Et oui, cette partie est souvent la moins aimée des membres, puisqu'il s'agit de l'histoire de votre personnage. Celle-ci est obligatoire pour une meilleure compréhension du personnage. La mise en page est au choix, mais un minimum de 40 lignes vous est demandé. Vous pourrez raconter l'histoire sous forme d'anecdotes, de récit ou encore de journal intime, c'est comme bon vous semble. Mais tentez tout de même de donner le plus d'informations possible sur ce qu'a enduré votre personnage, événements qui le rendent aujourd'hui comme il est. Bonne chance à vous.

JACKSONVILLE, 2010. Nous avons gardé le pire pour la fin. Et oui, cette partie est souvent la moins aimée des membres, puisqu'il s'agit de l'histoire de votre personnage. Celle-ci est obligatoire pour une meilleure compréhension du personnage. La mise en page est au choix, mais un minimum de 40 lignes vous est demandé. Vous pourrez raconter l'histoire sous forme d'anecdotes, de récit ou encore de journal intime, c'est comme bon vous semble. Mais tentez tout de même de donner le plus d'informations possible sur ce qu'a enduré votre personnage, événements qui le rendent aujourd'hui comme il est. Bonne chance à vous.

JACKSONVILLE, 2012. Nous avons gardé le pire pour la fin. Et oui, cette partie est souvent la moins aimée des membres, puisqu'il s'agit de l'histoire de votre personnage. Celle-ci est obligatoire pour une meilleure compréhension du personnage. La mise en page est au choix, mais un minimum de 40 lignes vous est demandé. Vous pourrez raconter l'histoire sous forme d'anecdotes, de récit ou encore de journal intime, c'est comme bon vous semble. Mais tentez tout de même de donner le plus d'informations possible sur ce qu'a enduré votre personnage, événements qui le rendent aujourd'hui comme il est. Bonne chance à vous.

SPRINGFIELD, 2012. J'avais parcouru plus d'une centaine de kilomètres au petit matin. Arrivée dans la ville de Springfield, je m'octroyais une petite pause, me jugeant assez loin de chez moi pour respirer sereinement. Je n'avais jamais souhaité faire ce voyage, seulement je devais bien avouer que mon frère avait raison sur toute la ligne : il fallait que je m'efface quelques temps. Je n'avais pas réussi à fermer l'oeil de la nuit, les images du massacre me hantant l'esprit. Kendall avait beau m'avoir prêter un bon paquet d'argent, je ne roulais pas sur l'or et je savais que je ne pourrais vivre dans le grand luxe. Ce n'est ça qui me manquerait. Je m'arrêtais donc dans l'hôtel le moins cher que j'avais pu trouver sur ma route. La chambre n'était pas très spacieuse, mais elle me suffisait. Je laissais tomber mon sac à terre, m’écrasant comme une masse sur le lit. Les yeux fermés, je pensais à ce qu'il allait bien pouvoir se passer par la suite. Allais-je rester ici ou encore m'envoler vers d'autres horizons ? Tout ce que je savais c'est qu'à cet instant même, tout ce dont j'avais besoin était d'un bon bain. Je sortis de ma poche mon portable que je branchais à mes minis enceintes posés sur la table de chevet. La musique à fond, je me déshabillais sans gêne, les rideaux ouverts sur les bâtiments environnants. Je me hâtais ensuite vers la salle de bain et me laissais aller sous l'eau. Je chantais à tue-tête les morceaux qui s’enchaînaient, jouant de temps à autres avec la mousse qui recouvrait mon corps. Je me sentais bien, j'avais réussi à oublier le malheur qui s'était abattu sur moi il y a à peine trois jours. On toqua à la porte, mais j'eus du mal à savoir s'il s'agissait ou non de ma musique. Ce ne fut que lorsque les tambourinnements furent continue que je compris qu'on attendait que j'ouvre la porte. C'est bon j'arrive! Je sortais en vitesse de la baignoire, manquant de glisser sur le carrelage. J'entourais mon corps d'une simple serviette avant d'ouvrir la porte et de me retrouver nez à nez avec un jeune homme plutôt charmant. Oui ? J'arquais un sourcil, tandis qu'un léger sourire se dessinait sur son visage. Votre musique. Je fis un mouvement de la tête, l’incitant à en dire plus. Oui mais encore ? J'aimerais que vous baissiez le son. Je suis dans la chambre d'à côté et je l'entend comme si j'étais auprès de vous. Je levais les yeux au ciel dans un long soupire. Vu comment il me regardait je doutes que cela l'aurait ne serait qu'un peu dérangé. Vous n'aimez pas les sixties, c'est ça ? Il sourit quelques secondes avant de retrouver son sérieux, laissant disparaître ses jolies fossettes. A moins que vous préfériez que j'appel la réception ... ? Je roulais des yeux et lui fermais la porte au nez, murmurant un bref Pauv' con, et allais baisser le son de mon portable. Je n'étais pas venue ici pour me faire remarquer et bien que ça soit à contre-coeur, il me fallait me plier aux exigences de la vie en communauté. Mon dieu ce que je donnerais pour pouvoir revenir en arrière ! Je retournais plus énervée que jamais dans ma douche et me rinçais en vitesse. Je n'avais nullement envie de rester dans ma chambre si je ne pouvais rien y faire d'intéressant.

Après avoir fait un tour à travers la ville, dévoré des yeux une dizaine de vêtements sans pouvoir en acheter ne serait-ce qu'un seul, je m'arrêtais dans un fast-food pour le dîner. Je dévorais deux menus sans le moindre scrupule. J'avais pour habitude de manger pour quatre sans trop grossir, je n'allais donc pas m'en priver. Puis, ce n'était pas comme si j'étais une de ces filles obnubilées par leur physique. Le soleil s'était couché depuis quelques heures déjà. Je décidais donc d'aller faire un tour dans un bar du coin avant de retourner à l'hôtel piquer un somme. Au bar, je commandais une vodka que je buvais à petites gorgées. Un scotch s'il vous plait. Je tournais la tête vers l'homme qui venait d'arriver à côté de moi et il fit de même. Je retournais la tête vers mon verre, les yeux sortant presque de leur orbite. Je n'en revenais pas. Tiens. Je reportais mon regard sur lui, à moitié forcée. Encore vous ...

ROUTE 66, 2012. Nous avons gardé le pire pour la fin. Et oui, cette partie est souvent la moins aimée des membres, puisqu'il s'agit de l'histoire de votre personnage. Celle-ci est obligatoire pour une meilleure compréhension du personnage. La mise en page est au choix, mais un minimum de 40 lignes vous est demandé. Vous pourrez raconter l'histoire sous forme d'anecdotes, de récit ou encore de journal intime, c'est comme bon vous semble. Mais tentez tout de même de donner le plus d'informations possible sur ce qu'a enduré votre personnage, événements qui le rendent aujourd'hui comme il est. Bonne chance à vous.

ROUTE 66, 2012. Nous avons gardé le pire pour la fin. Et oui, cette partie est souvent la moins aimée des membres, puisqu'il s'agit de l'histoire de votre personnage. Celle-ci est obligatoire pour une meilleure compréhension du personnage. La mise en page est au choix, mais un minimum de 40 lignes vous est demandé. Vous pourrez raconter l'histoire sous forme d'anecdotes, de récit ou encore de journal intime, c'est comme bon vous semble. Mais tentez tout de même de donner le plus d'informations possible sur ce qu'a enduré votre personnage, événements qui le rendent aujourd'hui comme il est. Bonne chance à vous.

so on la refait

J'aime ton tiiiitre !

MDRRR!
meeeerci bomb machine.

C'est trop bien ! Grâce à toi j'ai encore un nouveau pseudo utilisable x)

ahahah, j'suis toujours trop utile à ce que je vois. x)